En commençant le kendo, vous partez à l’aventure. Vous entrez dans une étrange contrée où hommes et femmes vivent pieds nus, jargonnent en japonais et poussent des cris impressionnants.
N’ayez pas peur ! Tout se passera bien, et vous êtes les bienvenus !
Pour évoluer sereinement dans votre nouvel environnement, quelques connaissances de base peuvent s’avérer utiles. Voici donc un petit « guide de survie » pour débuter le kendo et découvrir notre club.
Tous les pratiquants de notre dojo sont à votre disposition pour vous fournir les renseignements utiles. Ils se feront même un plaisir de répondre à toutes vos questions.
Sommaire
I. En préambule : l’organisation du kendo en France
Le kendo à l’ESB
Le Comité national de Kendo (CNK)
Le Comité Régional de Kendo (CRK)
II. Équipement
Armes
Vêtements
Armure
III. En pratique
Le salut et les ordres
Le comportement pendant le cours
La santé et les blessures
L’entretien du matériel
IV. Une vie de kendoka
Stages
Experts
Grades
Compétitions
I. En préambule : l’organisation du kendo en France
Le kendo à l’ESB
Notre dojo constitue une section de l’Espoir sportif du Beffroi, club fondé en 1971 par Michel Pinier, qui dispense principalement des cours de judo (enfants, adolescents, adultes), mais également des cours de ju-jitsu, de taïso et de karaté. D’abord affiliée à la section Judo, la section kendo en est devenue indépendante en 2009, tout en conservant son rattachement à l’ESB. Nos finances sont désormais assurées par les inscriptions, qui servent à payer la location de la salle, les stages ou les déplacements (les enseignants sont bénévoles).
Le Comité national de Kendo (CNK)
En France, depuis 1972, le kendo est placé sous l’égide de la Fédération française de Judo et Disciplines associées (FFJDA). Au sein de la FFJDA, le « Comité national de Kendo et des Disciplines Rattachées » (CNKDR) sera votre interlocuteur : le Comité rédige les règlements sportifs, valide l’obtention des grades, subventionne l’organisation de stages ou de compétitions, forme les enseignants, les arbitres et les commissaires sportifs. C’est également le CNKDR qui dialogue avec les fédérations européennes et internationales pour l’organisation des championnats du monde (tous les trois ans) et d’Europe (deux années sur trois). Le Comité national de Kendo est également en lien direct avec la ZNKR (Zen Nihon Kendo Renmei, Fédération japonaise de kendo), qui envoie chaque année des experts hauts gradés enseigner en France.
Le Comité Régional de Kendo (CRK)
Les Comités régionaux de kendo sont les représentants locaux du CNK. Ils sont chargés de l’organisation des événements régionaux. Le club de Tours dépend ainsi du Comité régional Centre Val de Loire (anciennement « T.B.O. », Touraine, Berry, Orléanais). Les clubs voisins et amis qui forment la ligue TBO sont les suivants :
– Orléans (45) : USO Kendo
– Orléans (45) : Token Dojo (ASPTT)
– Blois (41) : ADAKI
– Le Poinçonnet (36) : US Kendo
– Bourges (18) : CBB Kendo
II. Équipement
Pour les premiers jours de pratique, aucun équipement n’est nécessaire : il suffit d’assister au cours pieds nus et en survêtement. Le club est en mesure de prêter shinai et bokken aux débutants.
Armes
Pour les débutants, il n’est pas nécessaire d’investir dans un matériel coûteux et complexe: le club assure la revente (à prix coûtant) de shinaï (sabre en bambou) de bonne qualité pour moins d’une trentaine d’euros. On trouve des « bokken » (sabre en bois dur) pour une vingtaine d’euros. Il est important d’acquérir rapidement vos propres armes, à partir du moment où vous aurez décidé de vous inscrire. C’est la seule dépense à prévoir pour les premières semaines.
Vêtements
Au bout de quelques mois de pratique, la tenue d’entraînement devient indispensable pour bien ressentir les mouvements. Des ensembles hakama (pantalon ample) et keikogi (veste d’entraînement) sont disponibles sur internet à partir d’une soixantaine d’euros. Ces vêtements sont durables et peuvent vous accompagner pendant dix voire quinze années de pratique.
N’hésitez pas à demander leurs « bons plans » aux pratiquants plus avancés.
Armure
Le port de l’armure (bogu) n’est autorisé par les enseignants qu’après une période d’entraînement plus ou moins longue (en fonction du rythme de progression de chacun), pendant laquelle vous apprendrez les gestes fondamentaux (men, koté, déplacements).
L’armure est un matériel onéreux. Elle forme un véritable investissement pour le pratiquant sûr de son engagement. Le club possède quelques armures qu’il peut prêter aux débutants. Au bout de quelques mois (en fonction de la situation financière de chacun), le pratiquant devra acquérir sa propre armure. Compter 350 € pour une armure d’entrée de gamme.
III. En pratique
Un cours de kendo nécessite la bonne volonté de chacun dans la réalisation des exercices et dans son comportement. Comme dans tous les arts martiaux, la pratique est régie par un protocole qu’il importe de respecter. L’étiquette (« reigi ») n’est pas un culte ; il ne s’agit ni de sectarisme, ni de hiérarchie stérile. Ce protocole donne un état d’esprit au pratiquant ; il marque la place et les responsabilités de chacun (rôle du senseï, du sempaï, du kohaï), dans le respect de tous, en cherchant à ce que chacun profite au maximum du cours (le reigi organise les conditions d’une prospérité mutuelle).
Cela n’empêche absolument pas que les cours se déroulent dans une ambiance conviviale et chaleureuse !
Le salut et les ordres
En début et en fin de cours, les pratiquants s’alignent par grade (du plus avancé jusqu’au débutant) face au professeur. Le Sempaï (élève le plus avancé) annonce les ordres.
– Kio-tsuke : équivalent au français « garde-à-vous » ; ce crie ne sert qu’à signaler au pratiquant qu’un ordre important va être donné. Il convient donc de mettre fin aux conversations et de prêter attention à l’ordre suivant.
– Seisa : le pratiquant s’agenouille en position « seisa ».
– Mokuso : le pratiquant, qui reste en seisa, se met dans une posture proche de celle de la méditation zen : dos droit, nuque tendue, mains posées l’une sur l’autre (la gauche dans la droite) à hauteur du ventre. Même s’il est proche des pratiques zen, le Mokuso n’est pas une méditation au sens strict ; il est une manière de marquer le début du cours. Le pratiquant se met en condition physique par une respiration profonde ; les
quelques secondes de silence permettent de se concentrer et de quitter l’ambiance d’une journée de travail. Le mokuso est donc un sas qui permet de quitter la vie quotidienne pour entrer dans le monde du kendo. L’idéal, c’est de ne penser à rien, en se concentrant sur son souffle.
– Reï : c’est l’ordre du salut. Deux saluts débutent le cours : le salut au kamiza (lieu élevé d’un dojo, marqué à Tours par une calligraphie) et le salut à l’enseignant. Le salut au Kamiza s’effectue debout (ordre : « Kiritsu »). À la fin du cours, trois saluts sont effectués : à l’enseignant, au kamiza, puis à l’ensemble du Dojo et des pratiquants.
À Tours, on ponctue ce dernier salut par l’habituel « Domo arigato gozaimashita » (« merci beaucoup ! »).
Attention : chaque entrée et sortie du dojo doit également être marquée par un bref salut (debout) en direction du kamiza, signe de l’attention et du respect que l’on porte à la pratique et aux pratiquants.
Pendant le cour, l’enseignant indique les exercices à effectuer et donne les consignes à respecter. Des ordres ponctuent ainsi la l’entraînement:
– Hajime : commencer un exercice
– Yame : terminer un exercice.
– Koutaï : tourner, changer de partenaire.
– Kamae : reprendre la garde.
– Kamae otoke : baisser la garde (position de repos).
Pas de panique ! Le débutant se familiarise rapidement avec ce vocabulaire en participant au cours.
Le comportement pendant le cours
– Respect du partenaire. En cours comme en combat de compétition, le partenaire n’est jamais seulement un adversaire : il est tout à la fois l’allié et l’opposant. Il est donc toujours respecté. Ce respect se matérialise par des gestes : salut au début et à la fin de chaque exercice, ainsi qu’à la fin du cours ; éventuellement une phrase de remerciement (pas trop longue : un simple « merci ! » suffit amplement) peut être prononcée.
Le respect du partenaire passe également par une hygiène corporelle minimale, notamment des ongles de pieds coupés !
– Respect du groupe. Le groupe ne doit pas être ralenti par un individu : il est de la responsabilité de chacun de s’équiper rapidement ; et il est de la responsabilité des anciens de veiller à ce que les débutants s’équipent rapidement (les anciens aident donc les débutant à revêtir leur armure). Les gestes qui séparent les exercices doivent être effectués sans perte de temps : lorsque l’enseignant donne l’ordre de se mettre en garde (kamae !), le pratiquant doit reprendre la position le plus rapidement possible ; lorsque l’enseignant ordonne de s’aligner, les lignes se composent avec célérité. Les discussions personnelles, susceptibles de distraire les pratiquants et ralentir le groupe, sont réservées pour la fin du cours.
– Enthousiasme et énergie. Un groupe qui fonctionne bien dégage une énergie qui dynamise la pratique de chacun. Pendant les suburi (frappes répétitives d’échauffement), il convient de crier fort et tous ensemble. Pendant les exercices, le kiai (cri) de tous dynamisera les gestes de chacun. Chacun doit s’attacher à participer à la dynamique collective, qui lui permettra, en retour, de progresser plus efficacement.
– Modestie et compréhension. Lorsqu’on se trouve face à un débutant, on fait preuve de compréhension (pas de moquerie, pas de critique) et de modestie. Il est de la responsabilité de chacun de laisser le débutant ressentir ses lacunes et ses défauts sans le harceler de conseils, critiques et suggestions : seuls les gradés (2e dan minimum) et le professeur sont légitime pour corriger un pratiquant.
– Respect du matériel. L’armure doit être rangée soigneusement contre le mur en début de cours, et ne pas être posée (ou jetée !) en vrac sur le plancher. Bokken et shinaï sont des sabres : on ne s’appuie pas dessus comme sur une cane, on ne les utilise pas pour faire des moulinets, on ne les lance pas par terre, on ne les enjambe pas pour traverser la pièce, etc. S’il arrive qu’un shinaï tombe pendant un exercice un peu trop dynamique, on s’accroupit pour le ramasser.
La santé et les blessures
Lorsque le kendo est pratiqué correctement et dans de bonnes conditions, on ne risque aucune blessure sérieuse. Mais si aucune blessure « sérieuse » n’est à déplorer dans notre club, les petites contusions sont inévitables.
Les ampoules sont les plus fréquentes. Elles sont quasiment inévitables pour les débutants. Les pieds (surtout le gauche), peu habitués au contact du plancher, souffrent nécessairement dans les premiers mois de pratique. En quelques semaines, la corne se forme en même temps que la posture s’améliore et le contact devient moins douloureux (nous avons d’ailleurs la chance de pratiquer à Tours sur un plancher particulièrement souple et agréable !).
Les ampoules aux mains sont plus rares, mais peuvent apparaître lorsque la tenue du sabre est incorrecte. Ces contusions ne sont jamais graves, mais elles peuvent être douloureuses, freinant la pratique et supprimant le plaisir de l’entraînement. Il importe donc de se soigner et, si besoin, de prévenir l’apparition d’ampoules en protégeant ses pieds avec une bande de strap (élastoplast).
Des courbatures apparaîtront inévitablement au cours des premières semaines de pratique: les gestes du kendo restent inhabituels, et quelques entraînements sont nécessaires avant que le corps n’intègre les nouvelles postures.
Les corps seront également marqués par les combats en armure. La dynamique du geiko (combat) rend parfois approximatif l’emplacement des frappes données par l’adversaire : des bleus peuvent en résulter sur les bras, la poitrine, le cou… Ces contusions ne sont ni graves ni douloureuses.
Le kendo est un art tonique et énergique : les efforts à fournir, même brefs, sont très intenses. Il est donc important de bien s’hydrater dans la journée qui précède l’entraînement et de s’alimenter convenablement (féculents, etc.).
Quel que soit le type de contusion dont il souffre, le pratiquant doit en comprendre les raisons et agir en conséquence : l’emplacement d’une ampoule sous le pied ou à la main met en évidence les défauts de la posture ou de la manière de tenir le sabre. Les courbatures révèlent les zones du corps qui sont les plus sollicitées, et peuvent être des indices qui vous permettent de corriger votre posture. Chacune des blessures, même peu graves, dont vous souffrez doit vous renseigner sur les défauts de votre pratique.
Mais soyez rassuré : en dépit des quelques incidents qui peuvent survenir, la pratique du kendo reste saine et tonifiante et nous n’avons jamais eu aucun blessé à l’entraînement !
L’entretien du matériel
Le kendo ne peut être pratiqué sans un matériel correctement entretenu : il en va de la santé des pratiquants.
L’entretien du shinai nécessite une vigilance constante : la corde (tsuru) doit être tendue (mais pas exagérément, afin que le sakigawa ne subisse pas trop de pression) ; le nakayui doit être correctement placé et serré. Plus important encore : il faut veiller au bon état du saki-gawa, qui ne doit surtout pas être trouée.
Les také (lates de bambou) du shinaï ne doivent pas être fendus et ne doivent pas laisser s’échapper d’échardes. Le pratiquant ne doit pas hésiter à démonter son shinaï pour en vérifier le bon état (une lame peut être fendue à l’intérieur) ; et si nécessaire, il ne doit pas non plus hésiter à poncer les také. Un bon kendoka doit savoir démonter et monter son shinaï correctement et rapidement : de nombreux sites internet donnent des explications utiles sur ce point. Enfin, un shinaï trop abîmé doit être changé immédiatement pour ne mettre personne en danger. (Les také abîmés constituent d’excellents tuteurs pour faire pousser les pieds de tomate !)
L’armure doit être convenablement entretenue : les koté ne doivent pas être trop serrés, les lacets ne doivent pas dépasser et pendre. Les cordons de l’armure (himo) doivent être en bon état et changés si besoin. En rentrant de l’entraînement, le pratiquant fait sécher ses koté et aère son armure qui, sans cela, s’abîmerait rapidement. Là encore, il en va de la sécurité des pratiquants. Dans toutes choses, et notamment pour l’entretien du matériel, il ne faut pas hésiter à demander conseil aux pratiquants plus avancés.
IV. Une vie de kendoka
Stages
La progression d’un kendoka passe en grande partie par la pratique avec des camarades issus de différents clubs. Pour ce faire, des stages sont régulièrement organisés dans toute la France, et même à l’étranger.
Tout kendoka qui souhaite approfondir sa pratique peut participer à des stages nationaux ou régionaux. Ceux-ci se déroulent généralement le week-end, sur une ou deux journées. Ils sont animés par quelques-uns des sensei les plus expérimentés : experts délégués par la Fédération japonaise, hauts-gradés de clubs voisins, staff des équipes nationales françaises et européennes… Ils sont l’occasion de créer des liens avec des pratiquants d’autres clubs, de bénéficier des enseignements de nouveaux professeurs, et de se « colleter » à des kendoka venus d’autres horizons. Plusieurs stages sont organisés dans la région chaque année. Le calendrier des stages est disponible sur internet (se tenir informé via le blog ou la page facebook).
Les stages sont généralement ouverts à tous (même si des restrictions de grade peuvent exister). Ils se déroulent généralement le week-end, dans une excellente ambiance, conviviale et studieuse. Ils sont l’occasion de voir du pays, de se faire des amis, et, évidemment, d’améliorer sa pratique, en s’enrichissant d’expériences nouvelles et de conseils qui ne sont pas forcément donnés dans le club.
Experts
Deux fois par an, la fédération japonaise de kendo délègue un expert technique en France. Celui-ci, toujours haut gradé, séjourne trois mois dans notre pays, consacrant ses week-ends à diriger des stages. Il peut, à la demande d’un club, assurer un cours dans un dojo. Par l’envoi d’experts, la fédération japonaise cherche à maintenir l’universalité des
techniques enseignées, pour que les gestes du kendo soient les mêmes partout dans le monde.
Grades
La progression d’un kendoka dans la « voie du sabre » est jalonnée par des grades. Au sein du club, des grades kyu sont délivrés : un pratiquant débute avec le grade de 6e kyu jusqu’à devenir 1er kyu (les kyu sont l’équivalent des ceintures de couleur parfois distribuées en judo, karaté, aïkido). À Tours, un passage de grade kyu est organisé chaque année (généralement en juin).
Après trois années de pratique (trois licences cotisées à la Fédération), le pratiquant peut prétendre devenir 1er dan (ceinture noire). L’examen, qui peut être régional ou national, est organisé par la Fédération. Il se déroule devant un jury de hauts gradés qui jugeront les aptitudes du candidat dans trois exercices : kirigaeshi (enchaînement de frappes men), ji-geiko (combat en armure), kata. Un délai d’entraînement est imposé entre le passage de chaque grade : un an entre le 1er et le 2e dan, deux ans entre le 2e et le 3e, trois ans entre le 3e et le 4e, etc.
Compétitions
La compétition ne doit pas devenir l’objectif principal du kendoka. Elle constitue néanmoins une expérience nécessaire à sa progression : les compétitions sont l’occasion de rencontrer des pratiquants d’autres clubs dans de véritables conditions de combat (tension, concentration, esprit d’équipe, etc.). Elles permettent également de prendre du recul sur sa pratique, en se fiant au jugement objectif des arbitres.
L’ESB participe tous les ans au championnat régional, qui se déroule généralement un week-end en hiver. Il s’agit de compétitions individuelles par catégories (kyusha ; 1e et 2e dan ; 3e dan et plus), puis d’une compétition en équipe (par clubs) sans catégorie. Cette compétition est qualificative pour les championnats de France.
Le club organise également chaque année au mois de juin une compétition amicale par équipe, la coupe Didier Fradet. Les équipes sont constituées par tirage au sort et rassemblent des kendoka issus de différents clubs.
Pour les gradés (2e dan ou plus), l’open de France qui se déroule chaque année à Paris est ouvert à tous, sans qualification.
Voilà ! Vous connaissez désormais notre club et ses pratiques.
N’ayez aucune crainte : l’adaptation d’un débutant et son intégration au groupe se fait naturellement. N’ayez pas peur de faire des erreurs : elles sont naturelles et formatrices.
Que votre pratique du kendo vous apporte bonheur et vitalité. Bienvenue parmi nous !
(Rémi Jimenes, 2009-2021 ; ce texte n’engage que son auteur)
Cet article a 3 commentaires
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Génial de mage d être trop âgée pour découvrir ce merveilleux sport
Ça me donne de plus en plus envie de commencer !
N’hésitez pas à venir !!