Entretien du Shinai
Citation de patatchold le 4 novembre 2008, 14 h 19 minY tient la caméra avec les dents le gars ?
Y tient la caméra avec les dents le gars ?
Citation de Aelin le 4 octobre 2009, 11 h 02 minbon du coup, quand le shinai est neuf, il faut juste le démonter et le tremper dans l'eau ? Pendant combien de temps ?
bon du coup, quand le shinai est neuf, il faut juste le démonter et le tremper dans l'eau ? Pendant combien de temps ?
Citation de patatchold le 4 octobre 2009, 12 h 32 min[quote le 04/10/2009 à 11:02:06, Aelin a dit :]bon du coup, quand le shinai est neuf, il faut juste le démonter et le tremper dans l'eau ? Pendant combien de temps ? [/quote]
Boarf......
J'ai eu des tonnes de shinaï et je ne les ai jamais trempés dans la flotte. (!!)
Le seul truc à faire lorsqu'on a un shinaï neuf, c'est d'enlever les ficelles rouges et pis basta... Si, éventuellement, le shinaï paraît très sec, on peut le frotter (à l'intersection des také = lames) avec de la paraffine ou de la cire de bougie histoire de lubrifier tout ça. C'est bien meilleur que de le passer à l'huile de lin, ce qui le rend gras...
Le stockage se fera par contre de préférence dans une pièce humide, genre salle de bain ou lingerie. Eviter absolument de laisser trainer son shinaï dans la voiture, surtout en été ou les températures peuvent grimper à plus de 50 voire 60 °C en plein soleil !Le coup de poncer les bords des také, c'est quand même une belle hérésie, pour rester poli (dixit Jean-Claude Tuvi, grand maître du matos au stage RAPS) : si les japonais ont créé cette arme avec ces arrêtes sur les bords des také, c'est qu'il y a une raison : ça permet une meilleure tenue du shinaï aux coups reçus et retarde les cassures de také. Depuis que je ne ponce plus les miens, je n'ai plus jamais eu de casse franche, juste un effritement normal sur les bords des také, qu'un léger gratttage (et non un ponçage) résout très bien.
D'une manière générale, le shinaï doit être continuellement inspecté :
Avant l'entraînement : vérifier la tension du tsuru (la ficelle). Celle-ci doit être tendue fermement sans pour autant rendre un bruit de ting ting trop aigu. Cette tension est à réserver à la compétition. Le repère, c'est de soulever le shinaï par le tsuru et de vérifier qu'à l'endroit où l'on tient le tsuru, on ne peut pas passer 2 doigts entre ce dernier et les také.
Vérifier l'état du saki gawa : il ne doit pas être troué ou trop usé.
Vérifier le noeud du nakayui : il doit être bien fait, sans bout de cuir trop long qui dépasse
Vérifier l'état de la tsuka gawa : pas de coupure au niveau de la tsuba
Vérifier les také au niveau de mono uchi : pas d'écharde en formation, pas de félure. Si il y a des échardes, les gratter avec une lame de couteau affuté tenue perpendiculairement au také et non pas penchée comme si on voulait tailler un crayon ! Si il ya une ou des félures : fin du shinaï, on en prend un autre et on changera le také cassé par un neuf chez soi...Pendant l'entraînement, vérifier régulièrement l'état des také dans la zone de mono uchi pour vérifier qu'il n'y a toujours pas d'échardes en train de se détacher. Pour en avoir pris plusieurs fois dans les yeux, je peux vous dire que c'est assez douloureux et galère à retirer...
Pour rallonger la durée de vie d'un shinaï, il n'est pas idiot de tourner l'ensemble saki gawa - tsuru - tsuka gawa d'un quart de tour tous les 4-5 cours. Ca permet d'user de façon homogène le shinaï.
Voyaaaaa, en gros le truc.
Ce qui est certain, c'est qu'un shinaï carbone n'en demande pas tant (à part la surveillance de l'ensemble saki gawa - tsuru - tsuka gawa). Mais c'est plus cher et les sensations différentes...
[quote le 04/10/2009 à 11:02:06, Aelin a dit :]bon du coup, quand le shinai est neuf, il faut juste le démonter et le tremper dans l'eau ? Pendant combien de temps ? [/quote]
Boarf......
J'ai eu des tonnes de shinaï et je ne les ai jamais trempés dans la flotte. (!!)
Le seul truc à faire lorsqu'on a un shinaï neuf, c'est d'enlever les ficelles rouges et pis basta... Si, éventuellement, le shinaï paraît très sec, on peut le frotter (à l'intersection des také = lames) avec de la paraffine ou de la cire de bougie histoire de lubrifier tout ça. C'est bien meilleur que de le passer à l'huile de lin, ce qui le rend gras...
Le stockage se fera par contre de préférence dans une pièce humide, genre salle de bain ou lingerie. Eviter absolument de laisser trainer son shinaï dans la voiture, surtout en été ou les températures peuvent grimper à plus de 50 voire 60 °C en plein soleil !
Le coup de poncer les bords des také, c'est quand même une belle hérésie, pour rester poli (dixit Jean-Claude Tuvi, grand maître du matos au stage RAPS) : si les japonais ont créé cette arme avec ces arrêtes sur les bords des také, c'est qu'il y a une raison : ça permet une meilleure tenue du shinaï aux coups reçus et retarde les cassures de také. Depuis que je ne ponce plus les miens, je n'ai plus jamais eu de casse franche, juste un effritement normal sur les bords des také, qu'un léger gratttage (et non un ponçage) résout très bien.
D'une manière générale, le shinaï doit être continuellement inspecté :
Avant l'entraînement : vérifier la tension du tsuru (la ficelle). Celle-ci doit être tendue fermement sans pour autant rendre un bruit de ting ting trop aigu. Cette tension est à réserver à la compétition. Le repère, c'est de soulever le shinaï par le tsuru et de vérifier qu'à l'endroit où l'on tient le tsuru, on ne peut pas passer 2 doigts entre ce dernier et les také.
Vérifier l'état du saki gawa : il ne doit pas être troué ou trop usé.
Vérifier le noeud du nakayui : il doit être bien fait, sans bout de cuir trop long qui dépasse
Vérifier l'état de la tsuka gawa : pas de coupure au niveau de la tsuba
Vérifier les také au niveau de mono uchi : pas d'écharde en formation, pas de félure. Si il y a des échardes, les gratter avec une lame de couteau affuté tenue perpendiculairement au také et non pas penchée comme si on voulait tailler un crayon ! Si il ya une ou des félures : fin du shinaï, on en prend un autre et on changera le také cassé par un neuf chez soi...
Pendant l'entraînement, vérifier régulièrement l'état des také dans la zone de mono uchi pour vérifier qu'il n'y a toujours pas d'échardes en train de se détacher. Pour en avoir pris plusieurs fois dans les yeux, je peux vous dire que c'est assez douloureux et galère à retirer...
Pour rallonger la durée de vie d'un shinaï, il n'est pas idiot de tourner l'ensemble saki gawa - tsuru - tsuka gawa d'un quart de tour tous les 4-5 cours. Ca permet d'user de façon homogène le shinaï.
Voyaaaaa, en gros le truc.
Ce qui est certain, c'est qu'un shinaï carbone n'en demande pas tant (à part la surveillance de l'ensemble saki gawa - tsuru - tsuka gawa). Mais c'est plus cher et les sensations différentes...
Citation de patatchold le 4 octobre 2009, 12 h 37 minAh, pis j'oubliais, pour les termes techniques, un bon schéma vaut mieux qu'un tas d'explications :
[img http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7b/ShinaiParMoi.bmp.png/600px-ShinaiParMoi.bmp.png]
Ah, pis j'oubliais, pour les termes techniques, un bon schéma vaut mieux qu'un tas d'explications :