Les grades au kendo (2) : critères d’évaluation du 1er au 5e dan

Pour pouvoir prétendre aux grades « Dan », il est important d'avoir acquis les points suivants : Shisei : l'attitude corporelle. L'acquisition d'un bon shisei demande du temps et de la pratique. Le minimum requis est d'avoir est un dos bien droit et une bonne position. Kamae : la garde et la distance avec le shinaï. Chudan no Kamae est la garde la plus utilisée pour l'attaque et la défense. Une garde détendue et naturelle doit être acquise. Kiai : Le cri. Il doit être puissant et grave, venir du ventre et non de la gorge. Il doit montrer la détermination et la concentration du candidat.

De l’intérêt du kirikaeshi en kendo
Kendo, voie du sabre. Interrégions à Orléans

De l’intérêt du kirikaeshi en kendo

C'est l'un des exercices roi du kendo, exigé à tous les passages de grade, du 6e kyu au 3e dan : le fameux kiri-kaeshi, également appelé "uchi kaeshi". Nous tâchons, à Tours, de le travailler le plus souvent possible.

Les différents types de keiko en kendo
Compétition de kendo à Orléans

Les différents types de keiko en kendo

En kendo, le terme générique pour désigner la pratique est keiko 稽古. L'étymologie éclaire sa signification. Le kanji kei 稽 signifie "observer, réfléchir, conserver". Ko 古 signifie "ancien". Le keiko, c'est donc l'observation, la réflexion et la conservation (par la pratique) de l'enseignement des anciens. Le terme ne s'applique pas seulement aux arts martiaux, mais à toutes les pratiques traditionnelles (ou qui se revendiquent comme telles). Il y a keiko quand on pratique la calligraphie, la musique ou le théâtre.

Les grades au kendo (1) : les Kyu

Les Kyu vont du 6ème au 1er Kyu, soit l'équivalent de la ceinture blanche à la ceinture marron dans d'autres arts martiaux comme le judo ou le karaté. La seule différence avec le kendo étant qu'il n'y a pas de ceinture physiquement portée au kendo : la différence entre un 3ème Kyu en armure et un 7ème Dan ne se voyant...qu'à l'usage !

Pichenette : le te-no-uchi et la position des mains en kendo
Kendo : rabane utilisée pour la coupe en battodo

Pichenette : le te-no-uchi et la position des mains en kendo

Le sabre doit vivre entre nos mains. La souplesse des mains, le relatif relâchement des doigts sont les conditions nécessaires à l'action en kendo : c'est là le seul moyen d'obtenir des temps de réaction relativement rapides et un parfait contrôle du shinaï.

Caractéristiques du kendo, par Claude Hamot et Yoshimura Kenichi

La finalité du kendo réside dans l’assaut, c’est-à-dire l’affrontement duel où chacun des deux pratiquants cherche à délivrer des frappes valables sur certaines des parties protégées de l’autre en restant le moins possible vulnérable. Cet assaut peut être libre (ji geiko) ou codifié et arbitré dans le cadre de la compétition (shiai) ; dans chaque cas il se déroule dans le respect des règles du jeu.